Un baiser d’amoureux, et si cela impactait vos dents

Un baiser d’amoureux, et si cela impactait vos dents ?


 Baiser, galoche, French Kiss, bisou, bec, pelle …

Embrasser l’être aimé, offrir ou recevoir un baiser langoureux, quel délice !

Et on y échange beaucoup de choses pendant ce temps-là !

Avez-vous une idée des surprises que réserve ce moment d’intimité et quelles conséquences bucco-dentaires sont observées ?

LES BONNES NOUVELLES :

une production de sérotonine, d’endorphine et d’ocytocine, hormones du bien-être vont détendre les muscles, apaiser, faire baisser la tension artérielle et booster le système immunitaire !

Un long baiser augmente la production de salive, et avec elle, la protection des dents contre les caries grâce au film salivaire qui les recouvre et lutte contre l’acidité !

Le French Kiss, ce long baiser pratiqué avec la langue, mobilise de nombreux muscles. Il contribue à tonifier le visage, les joues, les lèvres ! Mieux que la chirurgie !

L’échange de salive stimule encore un peu plus les anticorps du système immunitaire. Cela peut aider à lutter contre les allergies et certaines situations infectieuses.

LES MAUVAISES NOUVELLES :

Une bouche propre abrite plusieurs dizaines de milliards de bactéries, virus et champignons.

Je sais, brutalement, ça ne fait plus rêver …

Quand l’hygiène et l’alimentation sont optimales, ces bactéries protègent dents et muqueuses.

Si ces colonies sont déstabilisées ( sucre, acide, tabac, alcool, mauvaise hygiène, stress …) des bactéries agressives prennent la place et génèrent des pathologies destructrices …

De nombreux microbes passent d’une bouche à l’autre au moment du baiser et notamment les bactéries responsables des caries ( streptococcus mutans entre autres) et celles coupables de gingivite et parodontite ( porphyromonas gingivalis ).

Ce sont donc des maladies contagieuses !

C’est le moment idéal pour aussi se partager les champignons candida albicans ( à l’origine du muguet buccal), le virus de l’herpès ( bouton de fièvre), celui de la mononucléose (autrement appelée « maladie des fiancés» …)

Une cuillère ou un verre partagé avec son enfant peut contaminer ce dernier.

Pour profiter pleinement de ce moment, je vous invite à consacrer du temps à une hygiène de qualité ( dont le balayage de la langue),une bonne alimentation.

Rompre avec les addictions ( alcool, tabac, …) est aussi une bonne idée pour garder une haleine fraîche et une bouche désirable !

Attention, un long baiser ne remplace pas un brossage !!

#prévention #santé #dents #hygiène #baiser #amour #sexualité #romantisme

La peur du dentiste, cette phobie vous parle ?

Comment gérer la peur du dentiste

La peur du dentiste, on en parle ?

Le trouillomètre dans le rouge suscite des réactions physiques et émotionnelles intenses à la simple idée de se rendre à un rendez-vous chez le dentiste et se faire tripoter les dents. Une multitude de stratégies existent pour surmonter cette phobie et s’autoriser une santé bucco-dentaire optimale. Allez, je vous aide !

Comment gérer la peur du dentiste

DE L’INTERIEUR :

Reconnaître et accepter sa phobie. Parler ouvertement de ses peurs avec ses proches, pour se sentir soutenu et compris, peut apporter un soulagement significatif.

La relaxation, la respiration profonde et la cohérence cardiaque sont des outils simples mais puissants pour faire disparaître la peur, tomber la pression avant la consultation et vivre un état de calme intérieur pendant.

L’hypnose, par des suggestions positives, contribue à effacer les mauvais souvenirs, imprimer dans le cerveau une consultation idéale. Elle modifie et permet d’apprivoiser les stimuli extérieurs (bruits, odeurs, goûts, …). Elle peut être aussi efficace durant le soin.

La psychothérapie explore les causes profondes de la peur. Elle installe des stratégies pour la surmonter progressivement, en se concentrant sur la modification des pensées et des comportements négatifs associés à la phobie du dentiste.

L’EMDR, l’EFT sont des techniques aussi simples qu’efficaces pour faire disparaître l’émotion de la peur !

DE L’EXTERIEUR :

Rechercher un dentiste empathique et compréhensif. Confier sereinement sa bouche à un pro va grandement atténuer l’anxiété.

La communication ouverte avec le dentiste est la clé d’une visite réussie. Dès la 1ère rencontre, prendre le temps de discuter en détail des appréhensions et des limites. Ensemble, un plan de traitement adapté au rythme et au niveau de confort de la personne phobique peut alors être déroulé.

La technique de la désensibilisation consiste à exposer graduellement le patient à des stimuli liés au cabinet dentaire, dans un environnement sûr et contrôlé, afin de réduire son anxiété au fil du temps.

Les parents, grands influenceurs, doivent manifester une attitude positive envers les soins dentaires dès le plus jeune âge, sans transmettre leur propre trouille. Il est vraiment bénéfique d’accompagner ses enfants chez le dentiste, et en adoptant des habitudes d’hygiène bucco-dentaire efficaces et ludiques à la maison.

Le MEOPA (protoxyde d’azote ou gaz hilarant) permet une sédation consciente, un « engourdissement » de la peur et donc une détente favorable lors du soin dentaire !

Dans certains cas extrêmes, le recours à l’anesthésie générale peut être envisagé. Les soins, avec moins de choix, seront alors pratiqués par un dentiste spécialisé en milieu hospitalier.

La phobie du dentiste n’est pas une fatalité.

Faire disparaître cette peur permet d’accéder enfin une santé bucco-dentaire optimale !

#prévention #santé #dents #phobie #peur #soin #dentiste

Mauvaise haleine, au secours ! Que faire ?

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Mauvaise haleine, au secours ! Que faire ?

Combien de personnes ( ou le conjoint, ou le collègue …) se plaignent de sentir de la bouche, de puer du bec, de refouler du gosier ? Quelles sont les origines de la mauvaise haleine ? Que peut-on faire ?

Appelée aussi halitose, la mauvaise haleine peut être à l’origine de situations vraiment délicates. Dans l’intimité, au bureau, de la gêne à la honte, jusqu’au handicap social et amoureux.

La mauvaise haleine trouve son origine principale dans les cavités de la face : bouche (90%), oropharynx et sinus :

  • une mauvaise hygiène bucco-dentaire avec des dents mal nettoyées, spécialement dans les espaces interdentaires. Il faut passer le fil dentaire ou des brossettes entre les dents AVANT le brossage. La langue doit être brossée,
  • des caries, du tartre, une gingivite ou une parodontite, des infections chroniques : abcès, sinusite, suites d’une angine…
  • des reconstitutions dentaires ou des couronnes inadaptées,
  • une sécheresse buccale pathologique ou médicamenteuse,
  • la respiration exclusive par la bouche,
  • le tabac, l’alcool, la consommation excessive de café.

Plus rarement, l’halitose peut être organique.

  • dans l’estomac : fermentation d’aliments, déséquilibre de la flore bactérienne dans les intestins, avec un développement de champignons candida albicans.
  • une alimentation trop riche en protéines, en produits laitiers, ail, échalotes, oignons,
  • des repas trop copieux ou trop rapides, qui vont provoquer des reflux gastro-œsophagiens.
  • un dysfonctionnement du foie, des reins, du pancréas (diabète), une affection pulmonaire,…

Pour retrouver une haleine fraîche :

traiter / éliminer toutes les causes citées plus haut

OSER se faire aider par les pros concernés et en parler : chirurgien-dentiste, médecin, ORL, pneumologue, gastro-entérologue, endocrinologue, addictologue, diététicien, naturopathe, psychothérapeute,…

NB1 : le chewing-gum est un leurre !… 

NB2 : Les bains de bouche ou les solutions de rinçage quotidiennement sont contre-productifs. Cela déséquilibre le microbiote buccal et provoquer à la longue de mauvaises odeurs. Les produits chimiques contenus ne sont pas adaptés pour une utilisation régulière.

#prévention #dents #santé #haleine #société #fraicheur #odeur #gêne #relation

Respiration, croissance : si la langue était coupable ?

Respiration, croissance : si la langue de votre enfant était coupable ?

Est-ce qu’un jour votre médecin ou votre dentiste préféré vous a dit que la langue pouvait être à l’origine d’un défaut de respiration, de mastication ou de déglutition ? Qu’elle pouvait avoir des conséquences graves pour l’avenir et la bonne santé de votre enfant ?

Il y a fort à parier que non …

Un enfant qui respire par la bouche est en « mode survie ».

Un enfant qui ne mâche pas correctement et utilise mal ses dents est un futur très bon client pour les kinés, les ostéopathes et les rhumatologues.

Un enfant qui déglutit mal sera conditionné par le mauvais placement de sa langue tout sa vie, si rien n’est fait.

Comment cela est-ce possible ?

L’air extérieur inspiré doit passer le nez.

Il est dépoussiéré par les poils des fosses nasales, les vibris. Il est aussi réchauffé avant d’arriver dans les poumons grâce à l’échange thermique du sang chaud qui vient du cerveau et qui y repart, refroidi.

S’il passe par la bouche, l’air reste froid et apporte aux alvéoles pulmonaires toutes les saletés portées dans l’atmosphère ambiante sur un plateau.

Conséquence, l’enfant dort mal, ronfle, bave sur l’oreiller, se réveille mal, se concentre mal. Il attrape tous les virus qui passe à sa proximité. Sa bouche est ouverte en permanence, son nez coule et le pauvre, ne sait pas se moucher …

Un enfant qui mâche peu digère mal.

Une mastication toujours effectuée du même côté va abimer les articulations, les vertèbres cervicales puis dorsales puis lombaires … Jusqu’à la plante des pieds par le jeu des sangles musculaires mises en action !… Du haut jusqu’en bas, la croissance sera désordonnée et déformante.

Enfin, une langue mal placée – merci le pouce, merci la tétine – a des conséquences sur la croissance. Développement insuffisant du palais, fosses nasales trop petites, respiration buccale, mauvaise déglutition, fausses routes, béance incisive antérieure, défauts de prononciation, ronflement, …

Il est évident que l’enfant ne va pas grandir de façon optimale avec tout ça.

Alors, que faire ?

Rééduquer au plus vite et cela peut se faire dès le plus jeune âge ! Inutile d’attendre pour un traitement orthodontique lourd et long à 12 ans !

Comment ?

Par un diagnostic précoce auprès d’un professionnel de santé, dès que l’on observe un des signes évoqués plus haut.

Un dispositif comme le Machouyou®, en lieu et place de la tétine ou du pouce, va permettre simplement, rapidement de replacer la langue comme il faut. Et faire disparaître en quelques mois les ronflements, la béance antérieure, les mauvaises contractions musculaires, … C’est le retour optimal à une respiration nasale et à la bonne santé !

Demandez conseil à votre dentiste, votre pharmacien, votre médecin !

Details

www.machouyou.fr

Les acouphènes, diagnostic et origines dentaires

acouphènes

Les acouphènes, diagnostics et origines dentaires

acouphènes

Un acouphène est un son entendu dans l’oreille, sans origine et réalité externe.

Il s’agit le plus souvent d’un sifflement, d’un « clic » ou d’un bourdonnement, d’intensité variable, permanent ou irrégulier, évoluant dans la journée et avec le temps.

10% de la population est touchée par un acouphène, à des intensités différentes !

Surtout le soir quand les bruits environnants s’éteignent …

De la gène … jusqu’à rendre dingue …

Les causes trouvées par le médecin ? Dans l’oreille principalement

– premier signe de perte d’audition chez la personne âgée,

– exposition excessive au bruit,

– traumatisme crânien,

– pathologies des os muscles de l’oreille interne (otospongiose, vertige de Ménière, …)

– otites à répétition,

– bouchon de cérumen dans le conduit auditif,

– anomalie de la trompe d’Eustache,

– pathologie nerveuse, vasculaire, tumorale

– certains médicaments

– le mauvais stress

– je ne vois pas … bon courage.

MAIS AUSSI TRÈS SOUVENT UNE CAUSE DENTAIRE !

– mauvais emboitement des dents ou des couronnes (occlusion),

– mastication asymétrique depuis trop longtemps

– extractions de dents traumatiques (souvent dents de sagesse sous AG)

– traitement orthodontique mal conduit

– courants électriques (électro-galvanisme) dans la bouche entre différents métaux (plombages, couronnes, appareils, bagues, implants, …)

La conséquence ?

Une lésion dans l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) située devant le conduit auditif externe de l’oreille, qui modifie son volume et son fonctionnement.

Tiens, l’articulation craque quand vous ouvrez la bouche…!!!

Le passage du sang dans les vaisseaux à proximité (branches de l’artère carotide et de la veine jugulaire) comprimés par l’inflammation devient audible par effet de caisse de résonance dans l’espace entre tympan et oreille interne (oreille moyenne)

Et j’entends siffler le train … comme disait le chanteur.

Que faire pour réduire cette inflammation ?

– faire régler l’emboitement entre les dents ou les couronnes par le dentiste,

– supprimer les métaux à l’intérieur de la bouche

– réapprendre à mâcher des 2 côtés,

– consulter +/- : ostéopathe, kiné articulaire, acupuncteur, sophrologue, hypnothérapeute, audio-prothésiste (pour produire un contre-bruit)

Il va sans dire que plusieurs causes peuvent s’associer et compliquer la résolution de l’acouphène …

Au final, il faut évidemment en parler à son DENTISTE, comme à son médecin ou son ORL ! Car il y a des solutions !!

#prévention #santé #dents #acouphène #oreille #bruit

Pourquoi l’eau est indispensable à vos dents et comment la choisir ?

bouteille d'eau minérale et de source

Pourquoi l’eau est indispensable à vos dents et comment la choisir ?

bouteille d'eau minérale et de source
bouteilles d’eau minérales et de source

Commençons donc par nous en servir un verre.

Un #nourrisson est constitué de 80% d’eau, un #adulte 65%.

Tous nos #organes et nos fonctions (assimilation, régulation, élimination, respiration, reproduction, phonation, salivation, déglutition, thermorégulation, idéation, …) sont dépendants de l’eau.

Nous pouvons #survivre quelques semaines sans manger mais seulement quelques jours sans boire.

Bref, sans eau, pas de #vie.

L’ apport recommandé est d’1 litre chez le jeune enfant, entre 1,5 et 2 litres chez l’adolescent et 2 litres chez l’adulte. Thés, infusions, jus de fruits frais comptent dans l’apport en eau. Café, boissons alcoolisées, sodas et faux jus de fruits « à base de » nectar ou de concentré, ne comptent pas ! Désolé …

Pas assez d’eau affecte le cerveau, favorise crampes, vertiges, hypotension artérielle, accélération du cœur, constipation et ralentissement des reins. A contrario, l’hyperhydratation va provoquer des œdèmes en révélant des problèmes sous-jacents : insuffisance veineuse et cardiaque, alimentation trop riche en sel, manque de magnésium.

Certains préconisent de boire à petites gorgées au cours du repas pour faciliter déglutition, digestion et observation de la sensation de satiété. D’autres affirment qu’il faut boire chaud pour favoriser le feu gastrique et en fin de repas. Qui a raison ? … Suivez vos envies et votre instinct !

Une eau de qualité doit être peu minéralisée, neutre (pH=7, indiqué sur l’étiquette). L’eau du robinet, potable d’un point de vue bactérien, ne l’est pas chimiquement. Chlore en excès, aluminium (pour décanter les eaux troubles), plomb et cuivre des canalisations, médicaments non filtrés car trop fins : antibiotiques, œstrogènes, anti-dépresseurs, …

La filtration par osmose est très efficace mais retient la majorité des minéraux, à compenser par l’alimentation. Les carafes basiques filtrent principalement chlore et calcium en laissant passer le reste… Sur internet, on trouve de bons compromis avec filtration au charbon entre efficacité, besoins quotidiens et prix.

L’eau ionisée alcaline est une eau de consommation courante, aux vertus antioxydantes, qui soulagent les douleurs abdominales et les diarrhées chroniques. Dans le domaine dentaire, l’eau électrolysée acide a une action antibactérienne et favorise l’élimination de la plaque dentaire.

L’émail contient 1% d’eau. La dentine, 10%. L’os 22%. Les gencives 75%. La langue 79%. La salive 98%.

La #dent est un organe vivant, vascularisé, baignant en permanence dans ce milieu complexe et protecteur.

Les eaux gazeuses acides par la présence de gaz carbonique qui forme les bulles, attaquent la surface des dents, comme les boissons sucrées…

Toute pollution chimique de l’eau qui rentre dans le corps aura des conséquences sur la cristallisation, la dureté et la pérennité de nos dents et de nos gencives.

Santé !

bouteille d'eau minérale et de source
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Au secours, mes dents se déchaussent !

santé parodontite déchaussement dent

Au secours! Mes dents se déchaussent. Que faire ?

santé parodontite déchaussement dent

La maladie parodontale démarre par une inflammation de la gencive, la gingivite, qui est réversible. 

Sans traitement, elle évolue vers la parodontite, irréversible …La gencive se détache, le niveau de l’os baisse, la racine perd de son ancrage, la dent bouge de plus en plus, jusqu’à … tomber. « Je perds mes dents, je meurs en détail » disait Voltaire !

Pour éviter ou ralentir le déchaussement, voilà à quoi il faut prêter attention :

– L’hygiène avec la plaque dentaire, le tartre, notamment dans les espaces inter-dentaires
– L’intolérance aux divers métaux placés dans une même bouche
– L’absence de stimulation par la mastication ou au contraire, une mastication unilatérale strict uniquement sur certaines dents
– La respiration par la bouche, qui assèche les muqueuses et perturbe les bactéries présentes
– L’alimentation : trop de sucre, d’acidité ou de protéines
– L’hydratation : de la quantité (1,5 litre/jour) et de la qualité (pH>7, pas trop minéralisée, sans molécules toxiques)
– Les carences en vitamines (C, D, …) et minéraux (calcium, magnésium, …)
– Les addictions : tabac, vaporette, alcool, cannabis, … qui agissent en traitre, sans inflammation, ni douleur, ni saignement
– Les maladies générales : diabète, immuno-dépression…
– Les médicaments : antidépresseurs, anti-épileptiques, …
– Le dysfonctionnement de certains organes : incompétence du foie surchargé, inflammation intestinale, dérèglement du système hormonal, …
– Le stress
– La dépression
– Le déséquilibre de la FLORE BUCCALE : des bactéries agressives envahissent les zones habituellement occupées par de bonnes bactéries.

Consultez, questionnez, adaptez !

Dents de sagesse extraire ou conserver ?

extraction des dents de sagesse

Dents de sagesse, extraire ou conserver ?

extraction des dents de sagesse

A chaque fois que l’on évoque les dents de sagesse, on pense immédiatement extraction systématique et souffrance. Est vraiment toujours le cas ? Et peut-on les conserver ? Les dents de sagesse, troisièmes molaires, arrivent les dernières dans la bouche et prennent la place qui reste… s’il reste de la place. Elles apparaissent entre 16 et 25 ans , des fois beaucoup plus tardivement. La mâchoire inférieure est la structure osseuse qui termine sa croissance le plus tardivement de tout le corps : 18 ans chez les filles, 21 ans chez les garçons. Malgré cela, l’alimentation molle (purées, yaourts, pain de mie,…) et la faible mastication qui en découle, nuisent au bon développement génétiquement programmé. Comme elles sortent les dernières (ou essaient de sortir…) les dents de sagesse payent un lourd tribu. Sans place suffisante, elles sont malheureusement souvent extraites, sous anesthésie locale ou générale.

Comment savoir si il faut les garder ou pas ?

Parler des dents de sagesse n’est pas forcément synonyme d’extraction. C’est l’analyse des conséquences de toutes les situations intermédiaires entre leur sortie complète et le blocage total dans l’os qui va déterminer l’avenir des dents de sagesse. Sauf à jouer la sécurité, il est rare de pouvoir se faire un avis précis avant 15 ans, la croissance n’étant pas achevée.  
Si elles commencent à sortir, s’immobilisent et provoquent régulièrement des inflammations (péricoronarite) voire des infections, si elles sont volumineuses dans une petite bouche, si elles vont avec certitude désorganiser l’alignement des arcades obtenu par un chouette traitement orthodontique, si elles se carient rapidement car difficilement accessibles au brossage, elles sont bonnes pour le davier ! dent de sagesse opposée n’a aucune chance de sortie ou est absente, alors oui, il faut les extraire.
Si elles sont complètement bloquées dans l’os des mâchoires mais silencieuses, si elles sont en bonne voie de mise en place, si elles sont de petit volume, si les premières molaires ont été précocement extraites créant ainsi de la place, alors oui, il faut les garder !

Comment se déroule leur extraction ?

Lorsque leur arrachage est déclaré indispensable, l’intervention est programmée le plus souvent sous anesthésie générale quand elles sont encore incluses dans l’os, à l’état de germe, c’est-à-dire sans racine formée. Elles sont alors toutes retirées en une seule fois. Les suites ne sont pas forcément très douloureuses, mais la tête de hamster est assurée ! Si elles sont déjà sorties sur l’arcade, une anesthésie locale peut suffire.

Quels conseils post-opératoires peut-on donner ?

Une fois la dent extraite, un caillot de sang va se former en remplacement de la racine, processus de cicatrisation facilité par une suture ou une compresse sur laquelle il faut mordre pendant 15-20 minutes. Surtout pas plus ! Sinon le caillot va coller à la compresse et partira avec celle-ci quand elle sera retirée de la bouche. C’est l’alvéolite assurée, sèche ou suppurée, et la douleur est intense pendant plusieurs jours. C’est une urgence qui nécessite la ré-intervention du dentiste. Ceux qui ont vécu cet épisode s’en souviennent longtemps…

Les suites opératoires dépendent aussi de la facilité ou non avec laquelle le praticien a retiré la dent. Une molaire avec de solides racines, qui se cassent, qui fait blanchir le patient et transpirer le chirurgien, qui cédera au bout d’un temps interminable, va certainement faire passer une soirée assez moyenne à l’ex-propriétaire de la dent ! En règle générale, une médication antalgique simple et éventuellement une poche froide sur la joue suffisent pour que tout rentre dans l’ordre. Il ne faut rien avaler de très chaud ou de très froid. Les bains de bouche seront très doux pendant 48 heures pour protéger le fameux caillot ! Le tabac faisant très mauvais ménage avec la bonne cicatrisation de la gencive (et avec tout d’ailleurs!), il est donc vivement recommandé de ne pas fumer durant les soixante années qui suivent !

Souffrir n’est pas une certitude !

Après l’âge de raison au septième anniversaire, puis l’âge bête et l’âge ingrat, on ressert une phrase toute faite à nos jeunes : il faut « souffrir pour devenir un adulte », parce que ses dents de sagesse se mettent en place et lui déchirent la gencive, parce qu’il n’est plus un adolescent écervelé mais bien maintenant un être sage et réfléchi, qui fait son entrée dans le grand monde! Alors non, souffrir n’est pas une fatalité et chacun est un cas particulier.

Autre bonne nouvelle : la sagesse ne disparaît pas avec les dents !

Performances sportives, vos dents sont concernées

article preventissomo santé dentaire et performance sportive

Performances sportives, vos dents sont concernées

article preventissomo santé dentaire et performance sportive

Incroyable ! Des problèmes dentaires peuvent avoir des conséquences sur l’activité sportive ! Un foyer bactérien buccal peut provoquer des infections à distance, en faisant circuler des germes par le sang.

Anomalie cardiaque, tendinites, douleurs musculaires ou articulaires trouvent peut-être leur origine dans un début de parodontite, une carie profonde, une dent mal soignée ou un abcès.

Un déséquilibre de l’occlusion, des mâchoires, des articulations, à cause d’une dent douloureuse ou manquante, d’une couronne mal ajustée, de mauvaises habitudes de mastication, des tics de position, affecte la posture générale du corps. Des troubles douloureux se développent alors à distance des mâchoires : vertèbres, épaules, hanches, genoux, chevilles, pied…

Une bulle d’air sous une reconstitution ou dans une carie peut provoquer une fracture de la dent chez les plongeurs sous-marins et les apnéistes profonds. La pression externe sur cette poche d’air diminue en remontant vers la surface. Le volume de la bulle augmente et fait éclater la dent. Tout plongeur doit donc faire contrôler régulièrement ses dents pour éviter un barotraumatisme, assurer sa sécurité et celle de la palanquée par la même occasion.

Une altération du microbiote buccal (alimentation trop acide ou sucrée, antibiotiques, tabac, stress, mauvaise hygiène…) va perturber la digestion et la bonne assimilation des aliments, favoriser certaines pathologies générales. Les sportifs de haut niveau ont en grande majorité un consultant chirurgien-dentiste qui réalise un « contrôle technique » bucco-dentaire. Les sportifs amateurs sont aussi concernés par une consultation dentaire dédiée. Le protège-dents doit être porté durant les matches comme à l’entraînement pour les sports à risque !

Attention aux boissons « énergisantes » hautement sucrées et donc cariogènes !

 

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