Au secours, mes dents se déchaussent !

santé parodontite déchaussement dent

Au secours! Mes dents se déchaussent. Que faire ?

santé parodontite déchaussement dent

La maladie parodontale démarre par une inflammation de la gencive, la gingivite, qui est réversible. 

Sans traitement, elle évolue vers la parodontite, irréversible …La gencive se détache, le niveau de l’os baisse, la racine perd de son ancrage, la dent bouge de plus en plus, jusqu’à … tomber. « Je perds mes dents, je meurs en détail » disait Voltaire !

Pour éviter ou ralentir le déchaussement, voilà à quoi il faut prêter attention :

– L’hygiène avec la plaque dentaire, le tartre, notamment dans les espaces inter-dentaires
– L’intolérance aux divers métaux placés dans une même bouche
– L’absence de stimulation par la mastication ou au contraire, une mastication unilatérale strict uniquement sur certaines dents
– La respiration par la bouche, qui assèche les muqueuses et perturbe les bactéries présentes
– L’alimentation : trop de sucre, d’acidité ou de protéines
– L’hydratation : de la quantité (1,5 litre/jour) et de la qualité (pH>7, pas trop minéralisée, sans molécules toxiques)
– Les carences en vitamines (C, D, …) et minéraux (calcium, magnésium, …)
– Les addictions : tabac, vaporette, alcool, cannabis, … qui agissent en traitre, sans inflammation, ni douleur, ni saignement
– Les maladies générales : diabète, immuno-dépression…
– Les médicaments : antidépresseurs, anti-épileptiques, …
– Le dysfonctionnement de certains organes : incompétence du foie surchargé, inflammation intestinale, dérèglement du système hormonal, …
– Le stress
– La dépression
– Le déséquilibre de la FLORE BUCCALE : des bactéries agressives envahissent les zones habituellement occupées par de bonnes bactéries.

Consultez, questionnez, adaptez !

Dents de sagesse extraire ou conserver ?

extraction des dents de sagesse

Dents de sagesse, extraire ou conserver ?

extraction des dents de sagesse

A chaque fois que l’on évoque les dents de sagesse, on pense immédiatement extraction systématique et souffrance. Est vraiment toujours le cas ? Et peut-on les conserver ? Les dents de sagesse, troisièmes molaires, arrivent les dernières dans la bouche et prennent la place qui reste… s’il reste de la place. Elles apparaissent entre 16 et 25 ans , des fois beaucoup plus tardivement. La mâchoire inférieure est la structure osseuse qui termine sa croissance le plus tardivement de tout le corps : 18 ans chez les filles, 21 ans chez les garçons. Malgré cela, l’alimentation molle (purées, yaourts, pain de mie,…) et la faible mastication qui en découle, nuisent au bon développement génétiquement programmé. Comme elles sortent les dernières (ou essaient de sortir…) les dents de sagesse payent un lourd tribu. Sans place suffisante, elles sont malheureusement souvent extraites, sous anesthésie locale ou générale.

Comment savoir si il faut les garder ou pas ?

Parler des dents de sagesse n’est pas forcément synonyme d’extraction. C’est l’analyse des conséquences de toutes les situations intermédiaires entre leur sortie complète et le blocage total dans l’os qui va déterminer l’avenir des dents de sagesse. Sauf à jouer la sécurité, il est rare de pouvoir se faire un avis précis avant 15 ans, la croissance n’étant pas achevée.  
Si elles commencent à sortir, s’immobilisent et provoquent régulièrement des inflammations (péricoronarite) voire des infections, si elles sont volumineuses dans une petite bouche, si elles vont avec certitude désorganiser l’alignement des arcades obtenu par un chouette traitement orthodontique, si elles se carient rapidement car difficilement accessibles au brossage, elles sont bonnes pour le davier ! dent de sagesse opposée n’a aucune chance de sortie ou est absente, alors oui, il faut les extraire.
Si elles sont complètement bloquées dans l’os des mâchoires mais silencieuses, si elles sont en bonne voie de mise en place, si elles sont de petit volume, si les premières molaires ont été précocement extraites créant ainsi de la place, alors oui, il faut les garder !

Comment se déroule leur extraction ?

Lorsque leur arrachage est déclaré indispensable, l’intervention est programmée le plus souvent sous anesthésie générale quand elles sont encore incluses dans l’os, à l’état de germe, c’est-à-dire sans racine formée. Elles sont alors toutes retirées en une seule fois. Les suites ne sont pas forcément très douloureuses, mais la tête de hamster est assurée ! Si elles sont déjà sorties sur l’arcade, une anesthésie locale peut suffire.

Quels conseils post-opératoires peut-on donner ?

Une fois la dent extraite, un caillot de sang va se former en remplacement de la racine, processus de cicatrisation facilité par une suture ou une compresse sur laquelle il faut mordre pendant 15-20 minutes. Surtout pas plus ! Sinon le caillot va coller à la compresse et partira avec celle-ci quand elle sera retirée de la bouche. C’est l’alvéolite assurée, sèche ou suppurée, et la douleur est intense pendant plusieurs jours. C’est une urgence qui nécessite la ré-intervention du dentiste. Ceux qui ont vécu cet épisode s’en souviennent longtemps…

Les suites opératoires dépendent aussi de la facilité ou non avec laquelle le praticien a retiré la dent. Une molaire avec de solides racines, qui se cassent, qui fait blanchir le patient et transpirer le chirurgien, qui cédera au bout d’un temps interminable, va certainement faire passer une soirée assez moyenne à l’ex-propriétaire de la dent ! En règle générale, une médication antalgique simple et éventuellement une poche froide sur la joue suffisent pour que tout rentre dans l’ordre. Il ne faut rien avaler de très chaud ou de très froid. Les bains de bouche seront très doux pendant 48 heures pour protéger le fameux caillot ! Le tabac faisant très mauvais ménage avec la bonne cicatrisation de la gencive (et avec tout d’ailleurs!), il est donc vivement recommandé de ne pas fumer durant les soixante années qui suivent !

Souffrir n’est pas une certitude !

Après l’âge de raison au septième anniversaire, puis l’âge bête et l’âge ingrat, on ressert une phrase toute faite à nos jeunes : il faut « souffrir pour devenir un adulte », parce que ses dents de sagesse se mettent en place et lui déchirent la gencive, parce qu’il n’est plus un adolescent écervelé mais bien maintenant un être sage et réfléchi, qui fait son entrée dans le grand monde! Alors non, souffrir n’est pas une fatalité et chacun est un cas particulier.

Autre bonne nouvelle : la sagesse ne disparaît pas avec les dents !

Performances sportives, vos dents sont concernées

article preventissomo santé dentaire et performance sportive

Performances sportives, vos dents sont concernées

article preventissomo santé dentaire et performance sportive

Incroyable ! Des problèmes dentaires peuvent avoir des conséquences sur l’activité sportive ! Un foyer bactérien buccal peut provoquer des infections à distance, en faisant circuler des germes par le sang.

Anomalie cardiaque, tendinites, douleurs musculaires ou articulaires trouvent peut-être leur origine dans un début de parodontite, une carie profonde, une dent mal soignée ou un abcès.

Un déséquilibre de l’occlusion, des mâchoires, des articulations, à cause d’une dent douloureuse ou manquante, d’une couronne mal ajustée, de mauvaises habitudes de mastication, des tics de position, affecte la posture générale du corps. Des troubles douloureux se développent alors à distance des mâchoires : vertèbres, épaules, hanches, genoux, chevilles, pied…

Une bulle d’air sous une reconstitution ou dans une carie peut provoquer une fracture de la dent chez les plongeurs sous-marins et les apnéistes profonds. La pression externe sur cette poche d’air diminue en remontant vers la surface. Le volume de la bulle augmente et fait éclater la dent. Tout plongeur doit donc faire contrôler régulièrement ses dents pour éviter un barotraumatisme, assurer sa sécurité et celle de la palanquée par la même occasion.

Une altération du microbiote buccal (alimentation trop acide ou sucrée, antibiotiques, tabac, stress, mauvaise hygiène…) va perturber la digestion et la bonne assimilation des aliments, favoriser certaines pathologies générales. Les sportifs de haut niveau ont en grande majorité un consultant chirurgien-dentiste qui réalise un « contrôle technique » bucco-dentaire. Les sportifs amateurs sont aussi concernés par une consultation dentaire dédiée. Le protège-dents doit être porté durant les matches comme à l’entraînement pour les sports à risque !

Attention aux boissons « énergisantes » hautement sucrées et donc cariogènes !

 

error: