Quittant le cocon familial, ses rites, son cadre sécurisant, ses habitudes hygiéno-diététiques et l’attention de ses parents (normalement …), l’étudiant saute du haut de la falaise dans le monde adulte.
Des fois sans parachute, sans plan de vol et sans piste d’atterrissage.
Livré à lui-même, l’étudiant est une espèce ménacée, à de nombreux titres.
A 18 ans, sait-on faire des courses alimentaires équilibrées ? Est-on motivé par une hygiène rigoureuse ? Est-on bien logé ? Est-on bien influencé ? …
Catalogue des comportements à risque (non exhaustif…)
– 34% d’entre eux mangent ou grignotent trop gras, trop sucré, trop salé, ultra transformé, sec, sans variété. On peut parler de précarité alimentaire.
– L’hygiène bucco-dentaire basique, les consultations de contrôle chez le dentsite et les soins sont souvent délaissés.
– 38 % déclarent une consommation régulière ou excessive d’alcool (apéros, tonus, …)
– 25% fument tous les jours et pas que tabac officiel … sans parler des drogues dures devenues très faciles à trouver.
– 20 % présentent les signes de détresse psychologique : stress des examens, angoisses, solitude, …
– Le sommeil, le sport, l’aération sont réduits à leur portions congrues.
21 % disent avoir renoncé à se soigner pour des raisons financières
Les pouvoirs publics, les parents, les proches, les profs, les associations d’étudiants doivent sensibiliser les étudiants sur leur santé globale et bucco-dentaire en particulier, informer sur les comportements à risques, et Intervenir lorsque une habitude nocive apparait puis s’installe.
Même avec un porte-monnaie vide, se faire soigner est possible.en 2O24
– Depuis janvier 2021 et avec le protocole « 100%santé », les soins médicaux et dentaires sont totalement remboursés par l’assurance maladie obligatoire + la mutuelle complémentaire.
– La Complémentaire Santé Solidaire (ex CMU), sur conditions de ressources et avec l’aide des mutuelles, permet la prise en charge totale de la majorité des actes.
– La campagne M’Tdents, offre une consultation gratuite aux jeunes de 18, 21 et 24 ans. Si des soins sont nécessaires à l’issue de ce dépistage, ils sont pris en charge à 100% par la Sécu. Le formulaire est téléchargeable depuis le compte Ameli.fr, rubrique « Mon espace prévention »
Et enfin, il est possible de se faire soigner « gratuitement » dans les écoles dentaires et les dispensaires de certaines grandes villes universitaires.
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Je suis le Dr François THIBAULT, chirurgien-dentiste, consultant en prévention et formateur.
Je partage sur LinkedIn des informations sur la santé bucco-dentaire préventive, concrète, réalisable, accessible et enfin, choisie !
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